Songtext zu Rue des Fontaines
Je suis né un grand jour de peine,
Mais né dans la rue des Fontaines.
Mes parents n’avaient pas d’argent,
Mais au pré, le linge était blanc,
Et la Dyle passait tout près
Avec des fleurs à son corset.
Lorsque ma mère l’entendait,
Ma mère aussi chantait, chantait.
Peintre, mon père montait au ciel ;
L’échelle était son hirondelle.
Et là, au milieu des oiseaux,
Il apprenait des airs si beaux
Qu’il faisait sans main ni cordeau,
Balancer tout seul mon berceau.
Que voulez-vous, c’est en chantant
Que chez nous l’on devenait grand,
J’ai donc chanté - roulent les billes,
Vive la sauge et l’origan ! -
J’ai souvent chanté comme on prie
Et chanté parfois en pleurant
Comme l’anémone sylvie
Tremblote en avril dans le vent
Et chanté aussi pour chanter
Simplement comme va la vie,
Chanté comme le roseau plie,
Comme luit la lune d’été.
Maurice Carême - Rue des Fontaines Songtext
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