Songtext zu Douze haïkus citadins
Petites fumées
grelottantes sur les toits
dans l'aube glacée
La clé de contact
se glace des reflets roses
d'un lundi matin
Confortable et vide
le bus se matérialise
dans la bruine froide
Le métro jaillit
hors de terre – tous les nez1
se lèvent ensemble
Tonnerre arrêté
engins et camions figés
midi pépiant
***
Un sac en plastique
flâne devant ma fenêtre
au sixième étage
Les jets d'eau scintillent
dans la ville – nostalgie
des cascades bleues
L'ermitage ? ici :
cube de béton, de verre
et de carrelage2
Tout l'immeuble craque
dans le ronflement des flammes
jouissance barbare
Les matins de pluie
des barbes3 de nuit s'accrochent
au creux de la cour
Inerte, allongé
la moto à ses côtés –
les iris en fleur
Ayant démontré
son erreur à la caissière
je l'ai regretté 1. Les nez des passagers... 2. C'est un ermitage "moderne"... 3. Filaments, copeaux, comme les barbes des épis de seigle, ou du métal quand on le lime.
Jadis - Douze haïkus citadins Songtext
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