Songtext zu Les Deux Girouettes
Un prince, seul dans son jardin,
Loin des soucis du diadème,
Libre un instant, tout à lui-même,
Les yeux sur son palais rêvait sur son destin.
C'est là, se disait-il que l'on me rend hommage.
Inaccessibles murs aux plaintes du malheur ;
Faux amis, luxe, orgueil, s'ouvrent seuls un passage
À travers de votre épaisseur.
Tel je vois sous mes yeux tourner deux girouettes,
Même au plus doux zéphir
Je vois mes courtisans autour de moi fléchir,
Comme elles, inconstants, quand soufflent les tempêtes,
Fixant alors le faible objet,
Qui dans tout sens chemine,
Le vent change entraînant une seule machine ;
La seconde tient bon, raide comme un piquet.
Qu'est-ce donc, dit le Prince, et quelle étrange chose
Dans ma comparaison m'oblige à rester court ?
Il appelle, on accourt,
On grimpe sur le toit s'assurer de la cause.
Un peu d'huile a suffi, le vent tourne, et bientôt
On voit tourner notre commère,
Qui, libre alors sur son pivot,
Reprend sa nature première.
Courtisan, voilà ton miroir ;
Lorsque ton dévouement s'arrête,
L'or, à son gré, te fait tourner la tête,
Du côté du pouvoir.
Auguste-Alexandre Simon - Les Deux Girouettes Songtext
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